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Nouvelles parutions

Je veux avoir une verve excellente
Des poèmes rimés et rythmés
Je veux à tout moment et en tout lieu
Faire vibrer toutes les cordes de la lyre
Comme Victor Hugo

Je veux de mes vers scarifier le temps
Etant père d’une œuvre riche et variée
Et ainsi donner vie à mes envies
Comme Victor Hugo

Je veux tracer la voie du progrès
Et faire marcher les ténèbres vers la lumière
Je veux manier ma langue-sel
Avec une originalité et un art remarquable
Comme Victor Hugo

Au tréfonds du silence

Auteur: Koffi MEWOUNOU

Contribution de la littérature à la lutte contre l'extrémisme violent

Association des Ecrivains du Togo

Trois critères permettent de conférer à un auteur le statut d’écrivain : l’expressivité, l’originalité et la profondeur. Ces critères ne sont pas cumulatifs. Charles Olince, connu déjà sur la scène littéraire, surtout pour sa pièce de théâtre Awa, la Femme, a choisi l’expressivité : un style clair, fluide et marqué souvent d’images. Qu’en est-il de l’intrigue ? Il s’agit vraiment d’une intrigue comme en regorge tout bon roman policier. Car le roman d’Olince est un vrai polar. La police est au centre de l’histoire non pas seulement comme celle qui cherche à démêler l’intrigue mais qui fait partie du nœud même de l’intrigue. Une véritable intrigue d’amour. L’inspectrice de police Irène sera convoitée par deux jeunes hommes : Djifa et Daniel. Il en résulte, dès le début du livre, le meurtre de l’un des deux amants. Qui a tué ? Le rival ou le frère de la victime, un enfant adopté qui est, à son corps défendant, en train de prendre la place de l’enfant biologique du couple Oscar-Thérèse ? Des indices nous orientent, nous conduisent sur des pistes dont certaines sont fausses. Tout cela n’est-il pas classique au roman policier ?
Le roman d’Olince nous ouvre les yeux sur des réalités sociologiques togolaises et africaines et sur un thème omniprésent dans la littérature togolaise: l’Amour HF, l’éternel amour charnel entre l’homme et la femme.
Ce fut un plaisir de lire ce roman ! Bon appétit, cher lecteur !

Claude Assiobo-tis, Grand Prix
du roman togolais 2020.

Le chien qui parle

Charles Olince

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